Clotilde Verdenal, photographe française, a étudié à l‘ ISLAP/ERG à Bruxelles.
Elle s’intéresse à l’urbain, aux territoires qu’elle parcourt, pour découvrir les villes, les quartiers, les bâtis et ces espaces que l’on voit mieux à pied en cheminant.
Photographier signifie écrire avec la lumière et celle-ci construit son travail photographique.
Son regard capte la transformation des paysages, ces espaces en mutation, en attente de devenir d’autres architectures, urbaines ou espaces verts.
Depuis quelques années, elle recherche dans les villes, l’effacement, la disparition de la matière sous l’effet de la lumière, soit par la lumière naturelle comme la neige, le brouillard, soit par la lumière créée lors d’un travail de surimpression des photos, de superposition des images. Ces images sont composées en post production sur ordinateur, suite aux prises de vues des paysages, et recréent de nouveaux territoires. Si la photo du paysage recrée montre un paysage imaginaire, il est structuré par plusieurs photos des espaces limitrophes au lieu existant, photographié lors de ses pérégrinations urbaines.
Les compositions s’inspirent du coté pictural des peintures, aquarelles, gravures. Elles dessinent des paysages photos, avec cette nature transformée par l’homme qui, en l’absence de contrôle s’épanouit, envahit l’espace pour transformer le territoire. D’espaces connus et existants, elle recréée une architecture nouvelle pour un monde utopique.